États-Unis : une procédure judiciaire ouverte après l'exécution d'un condamné à mort

L’avocat du criminel a demandé une enquête après que son client ait été pris de convulsions répétées lors de ce qu’il qualifie d’“exécution horrible” dans l‘État de l’Arkansas.

Selon des témoins, le condamné à mort “toussait, convulsait, était bouleversé et se secouait” pendant 10 à 20 secondes alors qu’il avait déjà reçu la dose létale.

Kenneth Williams faisait partie d’un groupe de huit prisonniers prioritaires inscrit sur une liste de condamnés à mort dont la peine devait être exécutée dans un intervalle de 11 jours en prévision de la pénurie annoncée des injections létales pour la fin du mois d’avril en cours.

Sa mort marque la 4e exécution en une semaine dans l‘État de l’Arkansas. Un record dans l’histoire récente des États-Unis qui n’avaient pas enregistré de telles statistiques depuis 60 ans.
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