Regain de tensions entre les chauffeurs de taxis et Uber en Afrique du Sud.
Afrique du Sud : nouvelles tensions entre Taxis et Uber
Des véhicules auraient été vandalisés et des chauffeurs frappés, selon le porte-parole d’une association de chauffeurs Uber. Ils ajoutent que des messages Whatsapp appelleraient les chauffeurs de taxi à s’en prendre violemment aux chauffeurs d’Uber.
“On peut vous montrer des images et des photos de voitures qui ont été cabossées, des personnes qui ont été frappés, des voitures qui ont été brûlées. En particulier maintenant le weekend nous venons de recevoir des images et nous avons parlé au jeune pour vérifier qu’il était bien à Mall of Africa et ils l’ont pourchassé avec des marteaux et sa voiture a été très endommagée” affirme Teresa Munchick, condutrice Uber et porte-parole de ‘The Movement’, une association de chauffeurs Uber
Les chauffeurs de taxi accusent cette star-up de véhicules de transport en ligne de mettre à mal leur activité en offrant le même service sans acquitter des frais de licence exigés par l’exercice de la fonction. Depuis son lancement en 2013, Uber a déjà déclenché ce genre de protestations dans toutes les villes ou ce service de taxi en ligne a été lancé. Pour ce chauffeur de taxi, il n’y a que la violence comme moyen pour se faire entendre.
“Ce n’est pas justifié et d’un autre côté, ça a été une tradition en Afrique du Sud, si vous voulez vous faire entendre, la violence est la seule façon, c’est ce qu’il faut retenir” Petros Mhlongo, chauffeur de taxi.
Uber revendique 500.000 utilisateurs et 4000 conducteurs depuis son lancement en Afrique du Sud en 2013.