Une superficie d’environ 700 hectares pour quelque 80 000 habitants attendus, le projet de ville nouvelle portant le nom de la princesse burkinabè Yennenga prend forme peu à peu.
La Princesse Yennenga aura sa ville au Burkina Faso
Un groupement d’architectes français et burkinabè vient de remporter le concours international pour la construction d’une partie de cette ville qui sera domiciliée à 15 km au sud de Ouagadougou, la capitale burkinabè, apprend Radio France Internationale (RFI).
Les architectes qui prennent part au projet misent sur un modèle écologique qui tiendra compte des ressources naturelles dans ce pays enclavé et dans lequel les pluies sont rares. “Aujourd’hui, nous sommes dans les propositions de ce qu’on appelle l’architecture passive, avec le maximum de récupération de ressources”, confie Thomas Coldefy, gérant du cabinet Coldefy & Associés Architectes Urbanistes à RFI.
La ville nouvelle de Yennenga, comptera, comme toutes villes modernes, des boulevards, des équipements administratifs, des hôtels, des bâtiments commerciaux…
Le culte de l’amazone Yennenga à qui l’on doit notamment le royaume Moogo (rassemblant les peuples mossis – les plus importants au Burkina Faso) est très ancrée dans la culture burkinabè.
Ouédraogo (mot signifiant “cheval mâle” ou “étalon”), du nom du fils qu’elle eut avec un chasseur de sang princier est l’un des plus courants chez les Mossis. Il a été donné en hommage au cheval blanc qui la conduisit au chasseur. Aujourd’hui, l’emblème national du pays, représenté sur les armoiries, est l‘étalon blanc qui guida la princesse dans ses périples. Depuis 2002, il est l’emblème du parlement à l’Assemblée nationale.
Dans le monde du cinéma, la plus haute récompense décernée lors du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (le Fespaco), au Burkina Faso, est l‘Étalon de Yennenga.