Les autorités sud-africaines invitées à comparaître devant la Cour pénale internationale pour s’expliquer sur le refus d’arrêter le président soudanais, Omar Hasan al Bashir lors d’une visite qu’il a effectuée dans le pays il y a deux ans.
L'Afrique du Sud convoquée par la CPI le 7 avril
Le gouvernement de Pretoria a exprimé fin 2015 l’intention de quitter la CPI après des critiques émises à son encontre pour avoir refusé d’exécuter le mandat d’arrêt lancé contre le président du Soudan, accusé de génocide et de crimes de guerre.
Le 22 février la haute Court d’Afrique du Sud à juger faire contraire à la Constitution la décision du gouvernement de se retirer de la CPI. Le gouvernement, qui considère sa présence à la CPI incompatible avec la législation sud-africaine, entend maintenir sa décision de retrait.
Une haute responsable du gouvernement, Ayesha Johaar, a déclaré mercredi que la convocation de la CPI concernait “le non-respect par l’Afrique du Sud de ses obligations en tant qu‘État membre de la CPI et le président du Soudan”.
La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Bashar en mars 2009 et un second mandat en juillet 2010.