Chaque semaine, 6 000 pièces sont produites dans cette boulangerie avant d‘être expédié dans des pays tels que les États-Unis, le Canada et la Suède. L’entreprise a été lancée en 2002. Mais depuis trois ans environ, elle entend aller au-delà d’une clientèle typiquement éthiopienne.
L'injera, le pain plat éthiopien se lance à la conquête du reste du monde
« Lorsque nous avons commencé cette activité, lorsque nous avons commencé l’exportation, nous le faisions que pour la diaspora, notre cible était la diaspora, raconte Hailu Tessema, le fondateur de la boulangerie Mama Fresh Injera. De nos jours, de 2014 à aujourd’hui, nous cherchons les marchés internationaux. Aujourd’hui, nous atteignons 20 pour-cent pour le marché international et 80 pour-cent pour la diaspora ».
En plus du dynamisme du pôle en charge de l’exportation, les principaux hôtels de la très internationale Addis-Abeba font auss partie du portefeuille de la boulangerie d’injera.
« Je pense que le fait que l’injera devienne un aliment mondiale est une bonne chose, confie Man Frikreselam, un résident d’Addis Abeba. La raison en est qu’il fait une promotion positive du pays et, en second lieu, les petits agriculteurs vont beaucoup en bénéficier en termes d’emploi. Ainsi, je pense que c’est une bonne chose que d’autres parties du monde consomment aussi l’injera ».
Jusqu‘à 100 personnes travaillent au quotidien à faire sortir du bon injera des fours de la boulangerie qui continue également à alimenter le marché local, au niveau du quartier. Et les bénéfices sont au rendez-vous.
L’année dernière, l’entreprise a généré 1,5 million de dollars après avoir réglé toutes ses charges. Elle compte porter cette enveloppe à 2 millions cette année. En 2015, la boulangerie a été désignée meilleure PME par le gouvernement éthiopien.