Les partis politiques du Burundi appelés à pleinement s’engager dans les pourparlers de paix pour une rapide résolution de la crise politique actuelle.
Crise burundaise : l'ONU appelle les parties à s'engager dans le processus de paix
L’appel de l’ONU intervient après la sortie début février du président burundais. Pierre Nkurunziza annonçait qu’il ne prendrait pas part aux négociations menées par la (CAE), Communauté de l’Afrique de l’Est visant à mettre fin à la crise déclenchée par sa décision de se présenter pour un troisième mandat.
les Nations unies ont mainte fois été accusées de partialité par le Burundi qui s’oppose à la présence de Benomar Jamal, ancien conseiller spécial des Nations unies aux pourparlers de paix qui se déroulent en Tanzanie.
Des pourparlers conduits par l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, et auxquels prendront part le CNARED, une coalition des partis de l’opposition.
Dans son rapport, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté les parties prenantes à placer les intérêts de leur pays au-dessus de leurs propres intérêts. Elles sont par ailleurs appelé à s’engager de bonne foi et sans conditions préalables à un dialogue véritablement inclusif et crédible mené par la CAE.
Le fait que la crise au Burundi ne soit pas devenue un véritable conflit armé jusqu‘à présent n’indique pas que le pire a été évité, a déclaré Guterres qui a réafirmé le soutien de l’ONU, engagé à soutenir les efforts visant à résoudre pacifiquement l’impasse, afin d’assurer la stabilité dans la région.