C’est ce mercredi que le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed prête serment au cours d’une cérémonie sous très haute sécurité.
Mogadiscio : investiture du président Farmajo
Toutes – ou presque – les rues de la capitale somalienne ont été bloquées, écoles et commerces fermés, vols commerciaux annulés ce mercredi à l’occasion de l’investiture du nouveau (9e) président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed.
New Somalia President Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo speaks at his inauguration, flanked by his predecessors pic.twitter.com/ka1blFvHij— Manoah Esipisu MBS (@MEsipisu) 22 février 2017
Plusieurs chefs d‘État et de gouvernement présents
La cérémonie a lieu à l’aéroport de Mogadiscio, l’endroit le plus sécurisé de la capitale, où s‘était déroulée son élection le 8 février, pour éviter une attaque des islamistes shebab qui ont promis de lui mener une guerre “sans merci”.
Une cérémonie à laquelle prennent part les présidents djiboutien Ismaël Omar Guelleh et kényan Uhuru Kenyatta et le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn arrivés sur place en fin de matinée.
Inauguration Day of the 9th President of #Somalia Mohamed Abdullahi Mohamed (Farmaajo) M_Farmaajo #CaleemaSaarka #happeningnow #Proud pic.twitter.com/giDbhA5rKb
— Abdikarim Sheikh (Abdikarim015) 22 février 2017
D’autres dirigeants de la région sont attendus, ainsi que des délégations koweïtienne et égyptienne.
President UKenyatta and Ethiopia PM PrimeMinisterHD speak at Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo inauguration in Mogadishu. Somalia pic.twitter.com/2atQbU7XwQ— Manoah Esipisu MBS (@MEsipisu) 22 février 2017
#SomaliaInaguration: President Uhuru Kenyatta speaking at Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo inauguration in Mogadishu pic.twitter.com/IKHokROEyS— NTV Kenya (@ntvkenya) 22 février 2017
Farmajo a pris ses fonctions le 16 février. La cérémonie de passation du pouvoir avait été marquée par des tirs de mortiers revendiqués par les shebab près du palais présidentiel, qui avaient tué cinq personnes, dont deux enfants. Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené dimanche une attaque à la voiture piégée à Mogadiscio, qui a fait au moins 39 morts, témoignant du défi sécuritaire qui attend le nouveau président.