C’est un classement inédit que vient de réaliser l‘École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Exit les études focalisées sur les expatriés et les investisseurs. Cette fois, l‘étude tient uniquement compte des conditions de vie des citadins africains.
Marrakech, la ville africaine où il fait le plus bon vivre
Marrakech, la quatrième ville du Maroc a été classée au premier rang des villes africaines où il faut le mieux vivre. Dans l‘étude réalisée par l‘École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), la Ville rouge partage le podium avec Johannesburg (Afrique du Sud) et Alexandrie (Egypte).
Ces villes ont tiré leur épingle du jeu au milieu de cent autres recensées pour l‘étude. Pendant un an, l’EPFL a ainsi récolté pendant une série d’indicateurs permettant d‘évaluer les performances des villes dans divers domaines tels que l’habitat, les infrastructures, les transports publics ou le développement économique, révélateurs de la qualité de vie des citadins africains.
Ainsi, le Maroc se détache avec trois de ses villes dans le top 10 : Marrakech, Casablanca et Rabat). L’Afrique du Sud arrive quant à elle à positionner une autre de ses célèbres villes, le Cap (9e), mieux doté en infrastructures, mais desservie par son insécurité et ses inégalités sociales. Alger loupe de justesse le top 10 pour se retrouver à la 11e place.
Libreville (20e) et Dakar (23e) sont relativement bien positionnées tandis qu’Abidjan se classe à la 39e place.
Contre toute attente cependant, des villes comme Nairobi (Kenya), Addis-Abeba (Ethiopie), Lagos (Nigeria) ou Kigali (Rwanda), considérées comme des locomotives économiques du continent sont bien loin dans ce classement. Elles paient, selon les chercheurs, leur choix en matière de gouvernance ou encore leur gestion autoritaire de certains secteurs.
Quant aux villes telles que Bamako, Kinshasa, Pointe-Noire ou Bangui, le poids des conflits et crises politiques demeurent un poids pour l‘émergence des populations.