Sur la place des Martyrs à Tripoli, ils étaient des centaines à célébrer l’anniversaire de la révolution du 17 février 2011, qui a entrainé la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Drapeaux libyens à la main, ces hommes et ces femmes savourent les acquis de la révolution.
Des Libyens savourent les "acquis" de la révolution
“Dieu merci, c’est ce que chaque Libyen ressent : la liberté et le patriotisme pour la nation libyenne qui, si Dieu veut, est la meilleure des meilleures”, se réjouit Mohamed Milad, habitant de Tripoli.
“Les citoyens ne sont pas responsables de la situation qu’ils vivent aujourd’hui. La révolution du 17 février a eu lieu pour la liberté, au service du citoyen et pour sa dignité”, rencherit Abdoul Salam Hinhiri, un autre habitant de la capitale.
Mais malgré cette célébration de nombreux Libyens n’ont pas le cœur à la fête tant le pays est miné par une crise de transition. Deux autorités politiques se disputent le pouvoir : à Tripoli, le gouvernement d’union nationale, est soutenu par l’Occident. Sa légitimité est contestée par un gouvernement rival basé à Al-Bayda et qui contrôle l’Est du pays. Des luttes d’influence qui rendent difficiles le quotidien des Libyens.