Le président Ali Bongo Ondimba a signé en début de semaine un décret qui met en place la Commission pour le dialogue national promis au lendemain de la confirmation des résultats de la dernière présidentielle par le Conseil constitutionnel.
Gabon : le gouvernement fait un pas de plus vers le "dialogue national"
La structure de ladite commission prévoit 40 membres. La moitié sera issue de la majorité et l’autre de l’opposition.
Problème. Alors que le pouvoir avance que la quasi-totalité des partis politiques sont disposés à prendre part aux discussions, les principaux leaders de l’opposition se montrent ouvertement hostiles à cette initiative.
En commençant par Jean Ping. Le candidat arrivé deuxième lors de la présidentielle d’août dernier selon les chiffres officiels revendique toujours la victoire. Ses proches assurent qu’il n’ira “jamais” au dialogue organisé par le camp d’Ali Bongo.
Même son de cloche chez son allié Zacharie Myboto, le président de l’Union nationale. Il a réaffirmé sa position devant ses militants lors d’une réunion publique samedi.
René Ndemezo’o Obiang, un autre soutien de Jean Ping pendant la présidentielle se montre quant à lui disposé à accepter la main tendue du pouvoir.