Le décret anti-immigration de Trump bloqué par un juge

La Maison blanche va contre-attaquer après la décision de justice paralysant son décret sur l’immigration. C’est ce qu’a fait savoir l’administration Trump dans un communiqué.

Le premier communiqué, envoyé aux médias, parlait de décision “scandaleuse”. Le terme a été supprimé dans un deuxième communiqué renvoyé quelques minutes plus tard, selon l’AFP.

We must keep “evil” out of our country!— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 février 2017

Un juge fédéral de Seattle a bloqué temporairement le texte ce vendredi sur l’ensemble du territoire, le temps qu’une plainte du procureur de l’Etat de Washington soit examinée.

Celui-ci a jugé la décision “historique”, et “importante pour le droit et l’autorité de la loi, pour la population de l’Etat de Washington et pour la population du pays”.

“No one is above the law — not even the President.” –BF— WA Attorney General (@AGOWA) 3 février 2017

“Je l’ai dit depuis le début : ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui se fait entendre par la justice, c’est la Constitution”, a déclaré Bob Ferguson.

60 000 visas ont été révoqués en une semaine d’après le Département d’Etat américain.

En soutien aux personnes impactées, des protestataires sont venus prier devant l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York.

Le décret ferme les frontières américaines aux ressortissants et aux réfugiés de sept pays à majorité musulmane.

Pour ses opposants, l’interdiction est anticonstitutionnelle car elle vise en particulier les musulmans.

Airlines were allowing formerly barred passengers to fly after a federal judge blocked Trump's immigration order https://t.co/rY2iyOPiqZ— The New York Times (@nytimes) 4 février 2017

Avec agences.

À découvrir également

Voir sur Africanews
>