Imelme Umana, étudiante nigériane à la faculté de droit de l’université d’Harvard, a a été élue comme la 131e présidente de la Harvard Law Review. Elle est la première femme noire à occuper ce poste – le plus important poste étudiant de la faculté – depuis sa création en 1885.
Comme Obama en 1990, une Nigériane élue rédactrice en chef de la Havard Law Review
Lors de son élection, la jeune doctorante s’est montrée intéressée par une intéraction entre le gouvernement et la communauté afro-américaine afin d‘étudier l’influence du discours politique américain sur le renforcement des stéréotypes à l’encontre des femmes de cette communauté.
A ce poste de rédactrice en chef, la jeune Nigériane devra superviser l‘édition de la Havard Law Review, revue de référence de 2 500 pages dans le domaine juridique, publié chaque mois entre novembre et juin.
Comme le souligne son site internet, la Havard Law Review est entièrement indépendante de la faculté de droit d’Harvard. Les rédacteurs étudiants prennent leurs propres décisions d’ordre rédactionnel et organisationnel.
Congratulations to ImeIme Umana, the 131st President of the Harvard Law Review.— Harvard Law Review (@HarvLRev) January 30, 2017
Congrats to Imelme Umana, HLS ’18, on her selection as President of the Harvard Law Review. 1st black woman to serve as President. #Herstory pic.twitter.com/liqu40K4Va— Harvard BLSA (@HarvardBLSA) January 30, 2017
En plus d’articles rédigés par des étudiants, la revue propose par ailleurs des articles de professeurs, de juges ou encore de praticiens du droit. Cela permet notamment aux étudiants de peaufiner leurs connaissances juridiques et leur écriture, mais également d’offrir aux juges et autres acteurs du secteur juridique, une nouvelle source de documentation.
Depuis sa mise sur pied, la Havard Law Review compte parmi ses rédacteurs et éditeurs certains de ses plus célèbres anciens élèves. Parmi eux, l’ancien président américain Barack Obama, qui est également le premier Afro-Américain à avoir brigué la présidence de la revue en 1990, alors qu’il n’avait que 28 ans.
Début janvier 2017, il y publiait un article intitulé “Le rôle du président dans l’avancement de la réforme de la justice pénale”.