L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC) accusent les autorités congolaises de recourir à la torture de façon systématique.
Congo : les autorités de Brazzaville accusées de torture par deux ONG des droits de l'homme
Dans deux différents rapports publiés il y a peu, les deux ONG ont dénoncé l’enlèvement et la torture du sergent de police Jugal Mayangui, 37 ans, qui travaille pour l’intendance.
Arrêté dans la nuit du 12 novembre à son domicile et conduit à destination inconnue, le sous-officier est réapparu huit jours plus dans un état inquiétant, comme le montre une photo publiée par l’OCDH.
Selon la famille de l’infortuné, il est soupçonné de collusion avec le pasteur Ntumi, le chef de l’ex-milice Ninjas, sur qui pèse un mandat d’arrêt délivré par la justice congolaise.
Quant aux autorités congolaises, elles ont réfuté toutes ces allégations par la voix du porte-parole de la police, le colonel Jules Monkala Tchoumou.
Actuellement, le sergent Mayangui est soigné dans un hôpital militaire de Brazzaville, où il a reçu la visite du secrétaire exécutif de l’OCDH.