Face à l’avancée du terrorisme, la francophonie appelle ses membres à plus de coopération.
La Francophonie se met au diapason de la lutte contre le terrorisme
Dimanche, à la clôture du 16è sommet dans la capitale malgache, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’institution a invité les pays membres à s’unir davantage contre la menace terroriste : nous (les pays de la Francophonie,) payons un lourd tribut. Donc ce sommet a été l’occasion une fois de plus de réfléchir précisément à ces situations que nous devons affronter et à une nécessité d’une plus grande mutualisation de nos expériences, de nos moyens et de nos renseignements a-t-elle dit.
Cette mutualisation des moyens ne pourra se faire qu’avec un développement économique, a souligné pour sa part le président malgache. Ce dernier a dans son intervention mis l’accent sur la défense des droits des femmes.
“Nous allons être solidaires par rapport à la Francophonie en matière de défense des droits des femmes, ça c’est important, en matière d’emploi pour les jeunes, d‘éducation professionnelle, en matière de développement économique. Nous sommes convaincus qu’il faut vraiment un développement économique pour asseoir la paix et la stabilité dans le monde.
Une préoccupation partagée par Justin Trudeau qui s’est également dit féministe et fier de l‘être. Il s’est fait le défenseur des homosexuels, dont les droits ne sont pas respectés dans certains pays francophones : le Canada est aussi déterminé à utiliser ce forum important pour faire la prévention du respect des droits humains, de nos valeurs de démocratie, de la juste place des femmes et des filles dans la société, et du respect de la diversité.
À l’issue du sommet, l’OIF a annoncé l’adhésion de l’Argentine, la Corée du Sud et la province canadienne de l’Ontario comme observateurs et de la Nouvelle-Calédonie comme membre associé. Les deux prochains sommets de la Francophonie se tiendront en Arménie en 2018 et en Tunisie en 2020.