Parmi les mesures annoncées par Donald Trump, la plus retentissante est le retrait des Etats-Unis du traité commercial transpacifique.
Le retrait annoncé des USA du traité commercial transpacifique fait jaser
Négocié pendant de longues années, cet accord de libre-échange a été signé en 2015 par douze pays de la région Asie-Pacifique. Pour entrer en vigueur il devait être encore approuvé par le Congrès. Mais le président élu promet de l’abandonner au premier jour de son mandat et de négocier à la place des traités bilatéraux.
“Le TPP sans les États-Unis n’aurait pas de sens”, a réagi le Premier ministre japonais Shinzo Abe (voir photo). “Il est impossible de renégocier le TPP et, le cas échéant, cela déstabiliserait l‘équilibre fondamental des intérêts”, a-t-il estimé.
La Chine, deuxième économie mondiale ne fait pas partie de ce traité. Pékin se dit favorable à tout type d’accords commerciaux qui peuvent bénéficier à la région.
“Nous espérons que ces accords commerciaux suivront les règles de l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce et favoriseront un système de commerce multilatéral”, a dit Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Autre réaction en Australie, un pays qui a signé l’accord de partenariat transpacifique. Pour le Premier ministre Malcom Turnbull, Donald Trump et le nouveau Congrès prendront leur propre décision dans l’intérêt des Etats-Unis.
“Alors, M. Trump et son nouveau Congrès auront à prendre leurs propres décisions dans l’intérêt de l’Amérique. C’est leur jugement à faire, mais puis-je vous dire qu’il est très clair que du point de vue de l’Australie, les exportations australiennes, qu’il s’agisse de biens ou de services pour ces grands marchés, sont manifestement dans notre intérêt. Il s’agit manifestement de créer plus d’emplois, de meilleurs emplois et une croissance économique plus forte en Australie”, a réagi Malcom Turnbull.