Les réactions se multiplient depuis l’annonce de l‘élection du candidat républicain Donald Trump à la Maison Blanche. De nombreux chefs d‘État et de gouvernement, des personnalités politiques ont félicité le nouveau président des États-Unis.
Election de Trump à la Maison Blanche : l'Afrique et le monde réagissent
Dernière MAJ : 12h49 GMT
Il n’y aura pas de première femme présidente des États-Unis en 2016. Donald Trump, le candidat républicain a déjoué tous les pronostics pour s’installer dans l’imposant bureau ovale de la Maison Blanche, à l’issue d’une campagne electrique dans laquelle les grands médias et une certaine opinion ne vendaient pas chère sa peau.
Ce mardi, après l’annonce des résultats, les leaders de ce monde se manifestent. Certains avec réserve, d’autres avec beaucoup plus de convivialité.
Bon nombre de présidents africains ont notamment exprimé leurs félicitations au nouveau locataire de la Maison Blanche dès les premières heures de son accession au pouvoir. Le président burundais Pierre Nkurunziza a été le premier à saluer la victoire de Donald Trump sur son compte Twitter, estimant que cette “victoire est celle de tous les Américains”.
Mr. realDonaldTrump, on behalf of the people of Burundi, we warmly congratulate you. Your Victory is the Victory of all Americans.
— Pierre Nkurunziza (pnkurunziza) 9 novembre 2016
Les chefs d‘État tanzanien, John Magufuli, ougandais, Yoweri Museveni, kényan Uhuru Kenyatta et ghanéen John Drahamani Mahama se sont également prêtés à l’exercice sur leurs comptes Twitter. Quant au président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, il a préféré appelé au téléphone le nouvel homme fort de l’Amérique, en qui il voit un “souffle nouveau”.
En mi-journée de ce mercredi 9 novembre, les présidents de l’Afrique francophone ont commencé à sortir de leur silence. Ali Bongo Ondimba du Gabon et Joseph Kabila félicité le président Trump. Le premier sur son compte Twitter et le second par voie de communiqué.
Le président rwandais, Paul Kagamé a lui aussi joint sa voix, via son compte Twitter, à cette symphonie de félicitations.
Congratulations to realDonaldTrump for a well earned victory.Looking fwd to continued good relationship w/ United States&new administration
— Paul Kagame (PaulKagame) 9 novembre 2016
Congratulations to Donald J. Trump, 45th President of the United States, ally of Gabon— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) 9 novembre 2016
#RDC : communiqué de la présidence congolaise. Joseph Kabila félicite realDonaldTrump pic.twitter.com/mfM59MnnQd
— Sonia Rolley (soniarolley) 9 novembre 2016
Congratulation President-Elect Donald Trump and the People of America. Tanzanians and I assure you of continued friendship and cooperation.— Dr John Magufuli (@MagufuliJP) 9 novembre 2016
Congratulations President-elect Donald J. Trump.— John Dramani Mahama (@JDMahama) 9 novembre 2016
Kenya congratulates Mr Trump for his victorious campaign, and his main opponent, Mrs Hillary Clinton, for her valiant effort.— Uhuru Kenyatta (@UKenyatta) 9 novembre 2016
Ailleurs dans le monde
De l’autre côté du globe, les réactions ont aussi fusé. Avant même l’annonce officielle de la victoire du richissime homme d’affaires, la présidente du Front National (FN) en France, Marine Le Pen a adressé mercredi matin sur Twitter ses “félicitations au nouveau président des États-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre”.
Le président russe Vladimir Poutine, avec qui Donald Trump a promis une alliance s’il était élu, a été l’un des premiers chefs d‘État à saluer la victoire de son désormais “allié”.
Autre “ami” du milliardaire américain à s‘être manifesté, Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit son “impatience de travailler” avec Donald Trump, “un véritable ami de l‘État d’Israël”.
En Palestine, on n’a pas omis de rappeler l’incessante volonté de faire du territoire, un État. Une tâche à laquelle devrait oeuvrer Donald Trump, a recommandé l’autorité palestienne.
Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a assuré la volonté de l’Union européenne à poursuivre la collaboration avec les États-Unis.
Quant au ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, il prédit des “temps difficile” avec cette élection, mais “nous devons l’accepter”, s’est-il résigné.
Pour Nicolas Sarkozy, ancien président français et candidat à la primaire de la droite en France, cependant, l‘élection de trump “exprime le refus d’une pensée unique”.
En effet, après huit ans de règne démocrate incarné par Barack Obama, premier président noir des États-Unis, les Républicains qui ont dores et déjà raflé la majorité des sièges au Sénat et au congrès, reviennent aux affaires.