Les efforts se multiplient pour sortir la Guinée-Bissau de l’impasse politico-institutionnelle dans laquelle elle se trouve. Ce samedi, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf est arrivée dans le pays pour poursuivre les négociations de paix.
Ellen Johnson Sirleaf en Guinée-Bissau : un autre recours à la crise politique dans le pays
En sa qualité de présidente de la conférence des chefs d‘État de la Cédéao, Mme Sirleaf aura la lourde tâche de favoriser le respect des engagements de la part des différents signataires d’un accord dont le point focal est la nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus.
Le 15 octobre déjà, à Conakry, sous les auspices du président guinéen Alpha Condé, par ailleurs médiateur dans cette crise, les parties en conflit avaient énuméré trois noms pour le poste de Premier ministre.
Si Augusto Olivais, ancien secrétaire permanent du PAIGC était annoncé favori dans cette course à la Primature, pour l’heure, on est encore loin du bout du tunnel. Le président bissau-guinéen José Mário Vaz n’a toujours pas franchi le pas.
Depuis plus d’un an, la Guinée-Bissau est plongée dans une crise politique qui handicape ses institutions dont le Parlement. Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) refuse notamment de siéger au Parlement pour contester la nomination de Baciro Dja qui fait jusque-là office de Premier ministre.