Un enseignement plus adapté, des techniques agricoles saines et praticables en milieu rural, c’est le vaste chantier entrepris par les autorités égyptiennes.
L' Égypte tente d'améliorer la sécurité alimentaire en zones rurales
Décidés à rendre plus autonomes les agriculteurs, le gouvernement et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, ont ouvert quinze écoles spécialisées dans l’encadrement des agriculteurs. Dans ces écoles, l’aspect est mis sur les cultures vivrières. Ainsi, les agriculteurs sont instruits sur les cultures de pommes de terre, de tomate, d’aubergine, de gombo, de piment. Grâce à ces formations, la production agricole s’est accrue. Un point positif à péreniser assure le gouverneur de la province de Béni.
Nous voulons étendre cette expérience, nous avons commencé sur un demi-hectare, nous espérons toucher 100, 200 voire 300 hectares. Le but est de trouver des solutions aux problèmes des agriculteurs égyptiens, à savoir le morcellement des terres agricoles. Ces facteurs rendent les agriculteurs incapables de faire bon usage des techniques apprises ce qui affecte leur revenu a soutenu Sherif Mohamed Abdel Aziz, gouverneur de la province de Beni Suef.
En plus des techniques agricoles, les femmes d’agriculteurs sont formées à la cuisine et à la nutrition. En somme, ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire des ménages en Égypte.