Passer sa journée derrière ces barreaux avec une foule de fauves parmi les plus dangereux de la planète, c’est la passion de Mahasen Al-Helw. Malgré un diplome en droit international et les risques du métier, la jeune égyptienne a choisi de dresser des fauves. Une tradition familiale qui remonte à sa grand-mère et à son père.
Égypte : dresseuse de fauves, de père à fille
“Rien n’est impossible ou difficile et c’est la raison pour laquelle j’ai pris cette décision et que je me suis dit qu’il faudrait que je fasse ceci, laisse entendre Mahasen Al-Helw. J’ai appris à gérer ces animaux et sans doute à me rapprocher d’eux. J’ai découvert que tout repose sur la personnalité de l’animal et la manière de les traiter est différente des autres. C’est exactement comme avec vos enfants. Vous les élevez avec des valeurs qu’ils doivent intégrer. Voilà ce que j’ai fait avec mes tigres et mes lions. Je suis fière que cela commence à transparaître dans mes représentations.”
Mahasen donne un spectacle six jours par semaine au Caire. Un spectacle auquel participe deux tigres blancs, cinq lions africains et deux tigres sibériens.
La jeune dresseuse a quant à elle été récompensée pour son talent lors du Master festival qui a eu lieu cette année en Russie.