Au Burundi, le parlement a voté massivement mercredi pour son retrait de la Cour pénale internationale.
Réactions au Burundi sur le retrait du pays à la CPI
Une décision qu’aucun autre pays n’a réalisé pour le moment.
Lors du vote, seuls deux députés se sont prononcés en faveur du maintien dans la juridiction basée à la Haye aux Pays-Bas, tandis que 94 autres ont voté contre et 14 se sont abstenus. La ministre de la justice du pays, Aime Laurentine Kanyana, salue cet acte historique : « Je soutiens le retrait, et ceux qui sont contre l’ont fait par choix, nous apprécions le travail que le gouvernement est en train de faire pour nous », a déclaré un autre résident, Amisa Sindayishura.
« Après le retrait, nous aurons nulle part pour nous plaindre, nous ne serons plus en mesure d’aller à l‘étranger pour dénoncer ceux qui ont commis des crimes contre nous. Nous aurons nulle part où aller pour dénoncer les criminels », a ajouté Placide Ndayifukamiye. Un autre déclare : « Je soutiens le retrait, et ceux qui sont contre l’ont fait par choix, nous apprécions le travail que le gouvernement est en train de faire pour nous ».
La plupart des enquêtes et actes d’accusation de la CPI ont visé des Africains, d’où les critiques de nombreux gouvernements sur le continent. La CPI n’a pas encore commenté le vote du Burundi. Car elle n’a pas encore reçue officiellement la demande de retrait.