Face à la pression de la communauté internationale qui demande un recomptage des voix de la présidentielle du 27 août, Ali Bongo résiste et renvoie aux institutions gabonaises.
Gabon : Ali Bongo ne cède pas à la pression
Le président gabonais réélu, au cours d’une interview diffusée ce mercredi par un média international, s’est formellement opposé à la demande de recomptage des voix effectuée par l’Union européenne suite au scrutin contesté par l’opposition pour des raisons, dit-elle, de “fraude”.
“Je ne saurai violer la loi. Le recomptage des voix est du ressort de la Cour constitutionnelle,” a en substance déclaré le successeur d’Omar Bongo qui a en outre estimé qu’il était “très tôt” pour parler d’un gouvernement d’union avec l’opposition.
Gbon: Ali Bongo criticizes #EU Observer Mission https://t.co/ob6usjzlYC pic.twitter.com/1PkldtpVKI— africanews (@africanews) 7 septembre 2016
En appui au leader de l’opposition Jean Ping, qui a estimé que “sa victoire lui avait été volée”, l’Union européenne, l’ONU, la France et les Etats-Unis notamment, ont exigé un recomptage bureau de vote par bureau de vote.
EU observers report 'anomaly' in Gabon vote https://t.co/CAV2PL2pol— AFP news agency (@AFP) 6 septembre 2016
La victoire d’Ali Bongo, avec 49,80% des voix contre 48,23% pour Jean Ping, a provoqué des violences dans certaine parties du pays.