En Côte d’Ivoire, des chercheurs d’or, venus du Mali, du Burkina et de Guinée ont fait leur apparition dans le commerce illegal de l’or , dans la région du Nzi-Comoé, en exploitant des dizaines de mines artisanales. Et cette exploitation a de plus en plus un impact sur l’avenir des plantations de cacao.
Côte d'Ivoire : exploitation des mines
Ces exploitants étrangers ont effectivement entraîné dans leur sillage des milliers de planteurs de cette région, qui fut à l’origine du premier “miracle économique” ivoirien dans les années 1970, et faisant du pays le premier producteur mondial de cacao.
Le changement climatique qui frappe la région est pointé du doigt pour expliquer l’expansion de l’orpaillage illicite.
La pépite d’or est achetée à 20.000 FCFA (environ 31 euros) le gramme par des négociants libanais, burkinabés, maliens et guinéens, le gain étant réparti entre le propriétaire terrien, le détenteur du matériel et le “creuseur” qui travaille sur le terrain.
Les industriels, dont certains travaillent pour des entreprises cotées aux bourses de Londres et de New York, se disent “prêts à apporter (leur) expertise pour l’organisation du secteur”