Même si les pays les plus exposés aux catastrophes naturelles sont les îles du Pacifique, les pays d’Asie du Sud et les Etats d’Amérique centrale, selon les chercheurs, l’Afrique est très concernée par ces changements climatiques.
13 des 15 pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles se trouvent en Afrique
L’indice de risque mondial 2016 classe 171 pays selon la façon dont ils sont exposés et vulnérable aux catastrophes naturelles, y compris les tremblements de terre, les inondations et les tempêtes.
Dans leur rapport , les chercheurs ont déclaré qu’‘‘une catastrophe se produit quand un événement naturel extrême accable la capacité des gens à se protéger’‘.
La pauvreté, les bidonvilles, l’accès limité aux services médicaux, la corruption, et la faible application de la loi sont des facteurs qui rendent les gens plus vulnérables aux catastrophes naturelles.
Voici quelques données du rapport mondial des risques produit par les Nations unies, l’Université de Stuttgart et Bündnis Entwicklung Hilft, une alliance des organismes d’aide allemands :
Vanuatu est le pays qui a le plus haut risque de catastrophe naturelle, suivi par les Tonga, les Phillipines, le Guatemala et le Bangladesh.
Les cinq pays avec le risque de catastrophe le plus bas sont le Qatar, Malte, l’Arabie Saoudite, la Barbade et la Grenade.
The #Netherlands is a surprisingly dangerous place to live, according to the #WorldRiskIndex https://t.co/GLVpLUNKDl pic.twitter.com/MuBuX8usu5— Duncan Hooper (@DuncanHooper) 26 août 2016
Treize des quinze pays les plus vulnérables se trouvent en Afrique.
Des pays comme le Liberia (classé 56e), la Zambie (66e) et la République Centrafricaine (71e) sont très faiblement exposés aux risques naturels, mais sont très vulnérables.
L’Australie, classé 121e est très exposée à la sécheresse, aux tremblements de terre et à la montée du niveau de la mer.
Le Japon est classé 17e à cause de sa grande exposition, principalement aux tremblements de terre et les inondations, bien qu’il a de nombreux moyens pour protéger ses populations.
Les points chauds mondiaux de risque de catastrophe élevée – l’Océanie, l’Asie du Sud-Est, l’Amérique centrale et la région sahélienne de l’Afrique – n’ont pas connu de changement depuis que l’indice a été lancé en 2011.
Le Zimbabwe a d’abord occupé la 18e place des pays à risque avant de se retrouver à la 13e place à cause de la baisse de l’accès de sa population à l’eau potable et l’assainissement.