L’économie algérienne, entièrement dépendante de l’exportation des hydrocarbures, continue de subir les conséquences de l’effondrement des cours du pétrole.
Algérie : hausse du déficit commercial liée à la chute des cours du pétrole
Le déficit commercial s’est accru au cours des sept premiers de l’année frôlant les 12 milliards de dollars, selon les données du centre national de l’informatique et des statistiques des douanes.
Les recettes des hydrocarbures qui représentent à elles seules plus de 93 % du volume des exportations ont chuté de 32 , plombées par l’effondrement des cours du pétrole à l‘échelle internationale. Or, les exportations de pétrole et de gaz représentent 60 du budget de l‘État.
Contrairement à l’année dernière, les exportations hors hydrocarbures composées des biens alimentaires, des biens d‘équipements industriels, des produits bruts, et tout autres biens de consommation non-alimentaires ont connu une baisse entre janvier et juillet.
Selon le CNIS, les importations ont légèrement chuté de près de 14 % . Le taux de couverture des importations par les exportations est passé à 56 % contre 70 % l’année dernière à la même période.
En tête des principaux clients de l’Algérie à l’exportation se trouve l’Italie, s’ensuit l’Espagne et le Canada. Pour ce qui est des fournisseurs, la Chine trotte en première position suivit de la France et de l’Italie.