Le phénomène de société du moment, c’est celui-ci, la folie Pokémon qui revient.
La vague Pokémon
Vingt ans après la première invasion à base de jeux vidéos et de cartes à collectionner, les Pokémons reviennent avec une application. Il suffit de la télécharger et de se balader dans les rues à la recherche des personnages. La géolocalisation fait le reste.
Pas étonnant de voir donc ce type de comportement dans les rues de New-York, de Londres ou encore comme ici à Berlin.
Deniz Petzold, joueur de Pokémon : “donc, on marche en regardant tout le temps son smartphone. Il faut vraiment être prudent quand on traverse la rue. Je me suis retrouvé une ou deux fois pratiquement en train de marcher sur la rue.”
Fabio Backhaus, un autre inconditionnel de ce jeu : “et parfois, on est immobile au milieu de la rue. C’est vraiment très dangereux, je dois le reconnaître. On marche en regardant tout le temps son téléphone et on ne voit que des Pokémons qui apparaissent. On essaye de les attraper.”
Les réactions fleurissent dans le monde entier. En Bosnie, on demande aux adeptes d‘éviter les terrains encore minés, l’Indonésie a interdit le jeu à ses policiers et militaires et l’Arabie Saoudite a ravivé une fatwa vieille de 25 ans…
Là, on interroge les psychologues. Dimitrios Tsivrikos, joueur et psychologue d’entreprise à l’Université de Londres : “avec la réalité augmentée, on se retrouve vraiment face à face avec d’autres joueurs, vous pouvez presque développer un nouveau personnage, une nouvelle personnalité au sujet de ces apparitions. Cette perspective peut vraiment devenir une menace pour certaines personnes dont la personnalité ne s’est développée qu’au travers des réseaux sociaux.”
L’application aurait dû sortir en France le 15 juillet. Une sortie repoussée d’une semaine après l’attentat de Nice.