Les réactions des pays africains se multiplient après l’attaque de la Promenade des Anglais à Nice, en France, qui a fait, selon le dernier bilan, 84 morts et plusieurs blessés jeudi soir.
Attentat de Nice : fermes réactions des pays africains
Très tôt vendredi, le président tunisien a adressé un courrier de soutien à son homologue français François Hollande.
Un peu plus tard, Béji Caïd Essebsi, s’est rendu en personne à la résidence de France, près de Tunis, pour “exprimer sa consternation, sa solidarité et sa profonde tristesse” à l’ambassadeur François Gouyette.
“J’ai tenu à me déplacer à la maison de France pour présenter mes condoléances au peuple français pour cet acte barbare dont il est victime encore une fois et pour vous dire que les relations entre nos deux pays sont des relations d’amitié, de solidarité et de coopération”, a-t-il confié au diplomate français.
Même scénario à Abidjan, où c’est plutôt le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui s’est rendu à l’ambassade de France pour signer le registre des condoléances.
Le gouvernement ivoirien, par la voix de la ministre de la communication Affoussiata Bamba, a condamné avec des propos fermes l’attentat.
“Nous condamnons fermement cet attentat barbare qui, par-delà les nombreuses victimes occasionnées, est une atteinte aux valeurs fortes de liberté, d‘égalité et de fraternité”, a-t-elle dit.
Ton ferme aussi du côté de Yaoundé où le président Paul Biya a, dans communiqué publié vendredi, condamné l’attentat et réaffirmé son soutien au peuple français.
Jeudi avant minuit, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un franco-tunisien, a précipité à vive allure, un véhicule de 19 tonnes sur la foule qui assistait aux feux d’artifice du 14 juillet sur “La Promenade des Anglais” à Nice. Il a été abattu par la police, qui a arrêté sa folie meurtrière.