Au Nigeria, la Haute Cour fédérale d’Abuja a libéré sous caution Bukola Saraki, le président du Sénat, ainsi que son adjoint, Ike Ekweremadu et deux autres personnalités.
Le président du Sénat nigérian et ses co-accusés libérés sous caution
Ils sont tous accusés de falsification des règles permanentes de la Chambre haute du Sénat nigérian, au cours du processus par lequel ils ont été élus en juin 2015.
Bukola Saraki, membre du parti du président nigérian Muhammadu Buhari, son adjoint et les deux autres accusés ont nié les faits lors de leur comparution de lundi.
Joseph Daudu, avocat de Saraki, à la sortie de l’audience : « les charges ont été lues. Complot et de fraude et les accusés ont plaidé non-coupables. Par la suite, nous avons soutenu la demande de libération sous caution et ils ont été libérés sous caution en deux parties. Je n’en connais pas le montant, mais les cautions doivent avoir droit de cité dans quatre des banlieues d’Abuja. »
« Je ne veux pas spéculer. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a une charge. Que ce soit la politique ou non, ma préoccupation est de savoir si oui non mon client a commis l’infraction pour laquelle il est jugé. Et je crois que ce n’est pas le cas », a mentionné Ikechukwu Ezechukwu, avocat de la défense.
Dans une autre affaire, Saraki est accusé d’avoir faussement déclaré ses biens quand il était gouverneur de l’Etat de Kwara, dans la partie centrale du pays, entre 2003 et 2011. Il a aussi plaidé non-coupable. Pendant l’audience de ce lundi, les partisans de Saraki, massés hors de la cour de justice, étaient venus lui apporter leur soutien.
Le tribunal a reporté le procès au 11 juillet prochain. Si les quatre accusés sont reconnus coupables, ils pourraient écoper d’une peine de 14 ans de prison.