Les deux boîtes noires de l’Airbus A320 de la compagnie EgyptAir retrouvées, l’enquête sur le crash du vol le 19 mai dernier devrait connaître une avancée considérable.
Crash d'EgyptAir : la deuxième boîte noire retrouvée
Retrouver ces deux boîtes noires était l’une des questions les plus importantes à résoudre depuis l’incident en mai dernier. Ce vendredi, la deuxième a été retrouvée au lendemain de la première qui a été répêchée en Méditerranée. Il s’agit cette fois du Flight Data Recorder (FDR), l’enregistreur de tous les paramètres de vol. La première boîte noire, elle, était relative à l’enregistreur de voix CVR (Cockpit Voice Recorder), qui concerne les conversations dans le cockpit.
Bien que les boîtes noires aient été retrouvées en morceaux, la commission de recherche assure qu’elles seront d’un grand apport pour les enquêteurs car les équipes de recherches ont pu récupérer “la partie la plus importante de l’enregistreur, qui contient la mémoire de l’appareil”. Elles devraient à présent être transférées au Caire, où les Égyptiens, épaulés par les experts français du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) et du constructeur européen Airbus, vont analyser leurs données.
Probablement une grande satisfaction pour la commission d’enquête d’autant plus que les deux boîtes noires étaient supposées fonctionner jusqu’au 24 juin prochain, au plus tard.
>>> LIRE AUSSI : Vol Egyptair : les boîtes noires seront bientôt inactives
Le 19 mai dernier, le Airbus A320 de la compagnie EgyptAir s’est abimé en Méditerranée avec à son bord ses 66 occupants, dont 40 Égyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées.
Si au départ la thèse terroriste avait été avancée, elle a rapidement été balayée au profit d’un incident technique. De fait, jusqu‘à ce jour, aucune revendication n’a été faite, mais aussi quelques signaux avaient conduit sur la piste de problèmes techniques. Le système de transmission automatisée de messages de l’appareil avait notamment indiqué que 10 alarmes s‘étaient déclenchées à bord. En cause, de la fumée dans le cockpit, dans une toilette et sous la cabine de pilotage, ainsi qu’une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de l’avion.