États-Unis/Carnage d'Orlando : Barack Obama s'est exprimé ce dimanche

Barack Obama s’est exprimé ce dimanche, suite au massacre d’Orlando, en Floride, qui a fait au moins 50 tués.

Barack Obama, le président américain, a dit à Washington ce dimanche que la fusillade d’Orlando est « un acte de terreur » et « un acte de haine ». Le patron de la Maison Blanche a aussi ajouté que ces tueries qui ont causé la mort d’au moins une cinquantaine de personnes dans une boîte de nuit pour homosexuels en Floride étaient « une attaque contre tous les Américains. »

Le tireur, un certain Omar S. Mateen, qui était âgé de 29 ans, habitant de la Floride et citoyen américain d’origine afghane, a été abattu par la police. Le jeune homme avait un casier judiciaire vierge, mais a été « à un moment » dans le viseur des autorités américaines.

Enervé par des homosexuels, dans un lieu public

Fusillade d’#Orlando : la tuerie “n’a rien à voir avec la religion”, affirme le père du suspect (média) pic.twitter.com/pzGCyVhXyy— Africanews Français (@africanewsfr) 12 juin 2016

Selon le père d’Omar S. Mateen, son fils avait probablement été choqué et énervé par une scène qui, pour lui, méritait certainement une leçon pour les protagonistes. Le père du tueur a affirmé qu’ « il ( Omar S. Mateen) a vu deux hommes s’embrasser et se toucher devant sa femme et son fils et ça l’a rendu furieux. »

Plus tard, dans la nuit de samedi à dimanche, le jeune homme a fait irruption dans une boîte de nuit du nom de Pulse, connue pour être très fréquentée par les gays. Après avoir attendu un moment, il a ouvert le feu avec son fusil d’assaut et son arme de poing, au moment où le night-club était presque plein.

Sorti de là, il s’est retrouvé confronté à un policier. Des coups de feu ont été échangés et le tueur est retourné dans le Pulse, prenant tous ses occupants en otage, avant d‘être finalement abattu vers 05 heures du matin (locales) par un agent du SWAT (Special Weapons And Tactics), une unité spécialisée, qui existe dans les principales polices aux États-Unis, capable de mener des opérations à hauts risques avec un armement et des tactiques adaptées.

Selon un important membre du Congrès américain, Mateen a fait allégence au groupe État islamique. D’après certaines sources, le groupe terroriste a revendiqué les tueries du Pulse, mais la Maison Blanche n’a pour l’instant découvert aucune preuve sur une éventuelle connexion entre le tueur et les islamistes.

La furia d’Omar S. Mateen a fait au moins 50 morts et pas moins de 53 blessés. Ce carnage est jusqu‘à ce jour la plus alarmante des tueries de masse aux États-Unis, dépassant largement celles de l’Université de Virginia Tech en 2007, qui avait ôté la vie à 32 personnes.
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