De nombreuses associations érythréennes à l‘étranger, malgré les dénégations du gouvernement d’Asmara, ont favorablement accueilli les conclusions d’une commission d’enquête des Nations unies sur l‘évidence des crimes systématiques à grande échelle contre l’humanité en Érythrée.
Érythrée : des exilés satisfaits du rapport de l'ONU sur les droits humains
“Bien qu’il y ait tant de crimes en Érythrée, explique Henok Goyitom, un réfugié érythréen, l’un des crimes les plus graves est l’exploitation des migrants. Des malfaiteurs s’enrichissent sur le dos des gens désireux d’aller en Europe, dans l’ouest, au Soudan, en Éthiopie, etc.”
Selon le HCR, environ 5.000 Érythréens fuient le pays chaque mois du fait d’un régime répressif.
“La gouvernance en Érythrée est très brutale, regrette Berane Zewude, un autre refugié. Les gens sont confrontés à l’emprisonnement sans fin, la justice est injuste et vous ne pouvez pas exprimer vos opinions sur les médias. Il y a un système appelé ‘service national’, qui vous oblige à servir le pays pendant 18 mois en théorie, mais il n’y a pas de limite en réalité”.
La commission d’enquête des Nations unies a déjà rassemblé des preuves contre des personnalités érythréennes fortement soupçonnées d‘être les principaux responsables des crimes contre l’humanité.