Ce chiffre représente trois fois plus que le nombre de préservatifs qui avaient été remis aux athlètes lors des JO de Londres en 2012. Pour le Comité olympique brésilien, ces préservatifs sont, bien sûr, une arme contre le VIH Sida, mais surtout contre le virus Zika, très présent au Brésil.
JO de Rio : 450.000 préservatifs réservés aux athlètes
Les 10.500 athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques de Rio, au Brésil, prévus en août prochain, n’auront pas à s’encombrer de préservatifs pendant leur voyage. Ils trouveront sur place quelque 450 000 préservatifs, qui leur sont déjà réservés. Ce qui revient à 42 condoms pour chaque athlète. Un record par rapport aux JO de Londres, où seulement 150 000 préservatifs avaient été prévus. Mieux, pour cette édition brésilienne, 150 000 de ces “petites chemises de Vénus” (nom du préservatif au Brésil, Ndlr), seront féminins.
La distribution de ces gadgets sexuels est prévue à partir du 24 juillet, à l’ouverture du Village olympique. Les athlètes pourront se les procurer gratuitement dans la polyclinique du Village ou dans l’un des 41 distributeurs.
Interrogé sur les raisons d’une telle quantité de préservatifs, le responsable du Comité Rio 2016 a signifié, en plaisantant, qu’ “il n’y en a jamais assez!”. Et de souligner que “le Brésil a un plan de prévention contre le Sida qui est un exemple dans le monde”. “Le Brésil encourage beaucoup les relations sexuelles protégées et les athlètes sont un exemple pour la population. Ils pourront avoir un rôle important dans la lutte contre le sida”, a-t-il ajouté. Pour lui, de “nombreux athlètes qui viennent aux JO n’ont pas accès aux préservatifs et les emporteront dans leur pays”.
>>> LIRE AUSSI : Brésil : des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le virus Zika
Une autre raison évoquée par le Comité olympique brésilien : la lutte contre Zika. Le virus, très présent au Brésil est également transmissible par voie sexuelle.
La délégation australienne, elle, a déjà décidé de réserver 1 500 préservatifs à ses athlètes.