John Irvin est revenu sur les différents volets abordés dans sa production au cours d’une interview en marge du festival de Cannes.
'Mandela's Gun'', la jeunesse révolutionnaire de Mandela portée à l'écran
Le réalisateur britannique s’est exprimé entre autres sur l’importance de l’arme offerte à Nelson Mandela par l’empereur éthiopien, Hailé Sélassié.
‘‘Le pistolet Marakof est la première arme offerte à la lutte armée, il a donc une énorme importance, je pense, historiquement. C’est la première arme qui a été remise, si vous préférez, au MK(ndlr : la branche militaire du Congrès national africain d’Afrique du Sud)’‘, a déclaré John IRvin.
Le réalisateur affirme que Nelson Mandela a porté cette arme tout le long du chemin de retour en Afrique du Sud avec 200 balles attachées à sa poitrine.
Symbole selon John Irvin, de son côté révolutionnaire.
“C’est un révolutionnaire engagé. Impétueux, réfléchi, bien éduqué, cultivé, mais il est en colère et, peut-être à contrecœur, il décide de prendre les armes contre un régime qui ne connaît aucune pitié.”, a fait savoir le britannique.
‘‘Une révolution non achevée, même de rappeler l’ampleur du travail qui reste à faire pour, accomplir la promesse qui était à la base de cette initiative.’‘, souligne le réalisateur.
Le Britannique a bénéficié pour réaliser son film à venir, des témoignages de Graça Machel veuve de Nelson Mandela ainsi que des confidences d’un ancien de la CIA qui dit avoir contribué à l’arrestation de Mandela.