La présidentielle au Congo devrait bien se tenir. C’est ce qui ressort de la mission d’observation au Congo de Michel Kafando, émissaire de l’Organisation internationale de la francophonie.
L'OIF confiante à propos de la présidentielle au Congo
L’Organisation internationale de la francophonie semble rassurée quant au bon déroulement de la présidentielle au Congo. Ce jeudi, Michel Kafando, émissaire de l’organisation, a estimé que « l‘élection présidentielle de dimanche au Congo devrait bien se tenir ». Une conclusion tirée à l’issue d’une mission d’observation qu’il a mené dans le pays.
Un optimisme qui reste toutefois borné par quelques inquiétudes. L’ex-président de la transition au Burkina Faso (2014-2015) redoute par exemple que des troubles éclatent s’il existe « une trop grande différence » entre les résultats publiés et ceux que compte compiler l’opposition à l’issue du premier tour. En clair, l‘émissaire de la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, invite les parties à la présidentielle à éviter les tripatouillages pour un bon déroulement du scrutin.
A ce propos, il (Michel Kafando) a affirmé avoir reçu du président sortant et candidat à sa propre succession, Denis Sassou Nguesso, la promesse d‘élections « ouvertes ». Quant à l’opposition, qui a créé sa propre « commission électorale technique » pour s’assurer que les résultats publiés sont conformes à la réalité des urnes, elle a assuré se référer aux voies légales pour le règlement de tout contentieux électoral.
Neuf candidats seront départagés à l’issue du vote du dimanche 20 mars. Parmi eux, le président sortant Denis Sassou Nguesso qui brigue un troisième mandat et cumule 32 années au pouvoir. Une candidature rendue possible après qu’il a fait sauter le verrou constitutionnel au terme d’un référendum organisé en octobre dernier.