Au lendemain de l’attaque terroriste, lors de laquelle les djihadistes ont fait un carnage, 18 morts, sur les plages de la station balnéaire de Grand-Bassam, un parti d’opposition ivoirien, LIDER (Liberté et Démocratie pour la République) , s’en prend au directeur général de la télévision nationale publique (RTI).
Attaque de Grand-Bassam : la télévision nationale ivoirienne critiquée
Dans un article publié sur son site web, le parti dénonce : « hier, pendant que les populations à Bassam tombaient sous les balles des djihadistes de Al Mourabitoune, alors que la Côte d’Ivoire était attaquée de façon veule et meurtrière, Ahmadou Bakayoko (directeur général de la télévision publique ivoirienne), a trouvé utile de nous diffuser un match de football ».
En outre, le parti rappelle une situation pas tout à fait similaire qui avait valu au précédent directeur son poste.
Selon lui, celui-ci : « avait été limogé pour ne pas avoir envoyé d‘équipe couvrir l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara qui rentrait de vacances à l‘étranger ».
Attaque à Grand-Bassam : le Président Alassane OUATTARA a décrété un deuil national de 03 jours en Côte d'Ivoire— Africanews Français (@africanewsfr) 14 mars 2016
Pendant l’attaque, les Ivoiriens affirment s‘être rabattus sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter pour avoir des informations pouvant les aider à se rassurer ou prévenir leurs proches qui seraient en route pour la Ville de Grand-Bassam.
Pour certains internautes ‘‘la RTI ne fait pas preuve de réactivité’‘ face aux grands événements.
En fait, beaucoup d’Ivoiriens lui ont reproché ce long silence sur l’attaque djihadiste qui était en cours alors qu’elle diffusait un match de football.
Toutefois, certains récusent ces affirmations en indiquant que leur « télévision nationale n’a pas la logistique qu’il faut pour diffuser en temps réel une attaque terroriste ».