Suisse : non à l'expulsion automatique des criminels étrangers

Le parti d’extrême droite, l’UDC , voulait que les étrangers coupables de deux actes criminels, sur une période de dix ans, soient expulsés du pays, mais les électeurs ont rejeté cette proposition avec 58,9 % des votes.

Les Suisses qui étaient appelés à voter par référendum ont dit non à ce projet d’après les résultats sortis de l’urne.

“ Je pense que, pour un pays où on accepte l‘évasion fiscale, où on protège les riches, c’est trop facile de s’en prendre aux pauvres, aux personnes qui sont dans le besoin, c’est réellement honteux. Je suis heureuse que cette proposition n’ait pas abouti.” a déclaré Sandrine Monbaron, une votante.

Le président du Conseil d’Etat dans le canton de Genève et membre du parti libéral radical Francois Longchamps, a estimé que les Suisses ont fait preuve de maturité.

“Oui, nous sommes soulagés, premièrement parce que c’est une large victoire, une victoire nette et c’est aussi un signe de maturité. La plupart des Suisses ont décidé de s’en tenir à la loi, il revient au juge de prendre la décision d’expulser où pas un criminel étranger. C’est également un signal fort vers l’Union Européenne. Vous savez que nous négocions avec l’UE et c’est un signe d’ouverture que les Suisses ont montré aujourd’hui.’‘

En 2010, les Suisses avaient voté, à 52,9%, une initiative de l’UDC demandant le renvoi des criminels étrangers. C’est un durcissement de cette loi qu’ils ont refusé ce dimanche.
Voir sur Africanews
>