L'Érythrée veut industrialiser son secteur minier d'ici 2018

L‘Érythrée veut industrialiser son secteur minier d’ici 2018.

L‘économie de ce pays dépend en grande partie des fonds envoyés par la diaspora érythréenne. Pour faire face à cette situation, l‘Érythrée a décidé de bâtir sa nouvelle économie en investissant davantage dans le secteur minier. D’ici 2018, ce pays de la corne de l’Afrique prévoit d’exploiter quatre mines encore sous-exploitées pour produire en quantité de l’or, du cuivre, du zinc et de la potasse. Un projet qui permettra de relancer l‘économie en ramenant les investisseurs. Pour rendre effective son ambition, une mine, celle de Bisha dans le nord du pays produit du cuivre. L’exploitation de l’or a pris fin, les autorités prévoient de produire désormais dans cette mine du Zinc.

Par ailleurs, elles annoncent qu’avant la fin du premier trimestre de cette année une autre mine verra le jour ; la Zara Mining Share Company. Ce désir d’industrialiser le secteur minier a été freiné par la baisse des coûts des matières premières au niveau mondial. En dépit de cela, le gouvernement est à la recherche d’investisseurs pour relancer l’exploitation dans ces mines. Certaines entreprises ont tourné le dos à cette petite nation d’environ 3,6 millions en raison des révélations de Human Rights Watch. En effet, l’ONG a dénoncé une exploitation abusive de la main d‘œuvre dans la mine de Bisha exploitée par une entreprise chinoise. Des affirmations rejetées par le directeur du département des mines.

“Je ne comprends pas cette campagne de diffamation, c’est totalement faux. Nous irons malgré ces allégations signer des contrats avec des entreprises pas uniquement pour la mine de Bisha, mais pour l’ensemble de nos mines “, a retorqué Alem Kibread. Pour lui, cette contre publicité n‘éteindra pas l’optimisme du gouvernement décidé à mettre en place ses projets.

L’exploitation de la mine de Bisha a permis aux caisses du pays d’engranger environ 800 millions de dollars en cinq ans d’exploitation. À ce jour l’Erythrée n’a attiré que de petites entreprises minières. Les autorités restent confiantes quant à l’avenir de ce secteur.
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