Elections à la FIFA : Cheikh Salman, le favori

Cheikh Salman mène la course en tête des soutiens pour l‘élection à la présidence de la FIFA.

Le Bahreïni a obtenu les promesses des Confédérations africaine et asiatique de football en vue de l‘élection prévue ce vendredi. Avec 100 voix au congrès électif, les deux organisations représentent 47 % du corps électoral. Si toutes leurs fédérations nationales suivent les consignes de vote à la lettre, il ne faudrait plus que 40 voix pour Cheikh Salman devienne officiellement le successeur de Sepp Blatter à la tête de la FIFA.

Le candidat bahreini, à l’image de ses quatre autres concurrents ne découvre pas les questions du football mondial à l’occasion de cette campagne électorale. Il entre à la FIFA en 2013 comme vice-président alors qu’il vient d‘être élu président de la Confédération asiatique de football. Il remplace à ce poste le qatari Mohammed Bin Hammam, radié à vie pour corruption. Son ambition en Asie et aussi à la FIFA est de mettre un terme à l’opacité dans la gestion du sport. Il propose la division de l’instance faîtière en deux entités distinctes : FIFA Football pour le développement du sport et FIFA Business pour les contrats.

Il compte pour cela s’appuyer sur l’expertise britannique en matière de marketing. Aussi a-t-il d’ores et déjà promis de procéder à la nomination du patron de la Premier League anglaise Richard Scudamore au poste de secrétaire général et à celle de l’ancien coach de Manchester United Alex Ferguson comme conseiller.

Cela dit, Cheikh Salman fait aussi face aux critiques et à la polémique. La dernière a été lancée par un député britannique qui l’accuse d’avoir détourné deux millions d’euro en tant que président de la fédération bahreini. Des accusations que le candidat a balayé du revers de la main.
Voir sur Africanews
>