Michel Platini ce lundi devant le comité d’appel de la FIFA à Zurich. Le Français espère la levée de sa suspension de 8 ans de toute activité liée au football, prononcée par la Commission d‘éthique de l’instance mondiale du ballon rond en décembre 2015.
Platini joue la défense à outrance
But de l’initiative : conserver son poste de président de l’Union européenne de football association. Pas facile cependant. La chambre d’instruction de la Commission d‘éthique de la FIFA a, elle aussi, fait appel. Elle juge pas assez lourde la sanction infligée à Platini. Les deux recours seront examinés ce lundi.
Michel Platini est accusé d’avoir reçu en 2011, 2 millions d’euros en guise de rémunération pour des travaux de conseils pour Sepp Blatter effectués en 2002. L’affaire l’avait contraint à se retirer de la course à la présidence de la FIFA.
La présidence oubliée, Platini a un autre challenge : le championnat d’Europe 2016. La compétition aura lieu en France du 10 juin au 10 juillet. Difficile pour le président de l’UEFA d‘être en marge de l‘événement.
Le 12 décembre dernier déjà, c’est la mort dans l‘âme qu’il n’avait pas assisté au tirage au sort de ce rendez-vous. L’ancien capitaine des Bleus peut compter sur le soutien de l’UEFA. Son comité exécutif a ‘‘décidé qu’il n’y aura pas d‘élection présidentielle à l’UEFA tant que les juridictions sportives d’appel, y compris le Tribunal arbitral du sport, n’auront pas pris la décision concernant la suspension de Michel Platini’‘, selon les termes d’un communiqué publié le 22 janvier dernier.
L’intéressé ne cache pas sa détermination à abattre ses dernières cartes. Il dit “se consacrer à sa défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’ y a plus rien.’‘ Désormais, c’est donc sur le terrain juridique que l’ancien numéro 10 de l‘équipe de France doit mouiller son maillot afin de redorer son blason.