La Corée du Nord fait encore parler d’elle avec un nouvel essai d’une fusée de longue portée.
La Corée du Nord a procédé à un nouveau lancement de fusée
Le lancement de l’engin a eu lieu la nuit dernière. Cet acte du régime nord-coréen va à l’encontre de bon nombre de résolutions de l’ONU. A la télévision nationale, une présentatrice a annoncé la nouvelle, précisant que ce tir avait permis de placer avec succès un satellite d’observation de la terre en orbite. Elle a même ajouté que ce lancement avait été ordonné personnellement par le dirigeant Kim Jong-Un.
Les condamnations, nombreuses, ne se sont pas fait attendre. Parmi elles, on compte bien sûr celle du vieux rival sud-coréen, dont la présidente, Park Geun-Hye, s’est exprimée en ces termes : “La Corée du Nord a ignoré l’avertissement de la communauté internationale et s’est rendue coupable d’une provocation inacceptable en lançant un missile à longue portée après avoir mené son quatrième test nucléaire.”
Même son de cloche du côté du Japon, qui a fait savoir son mécontentement par la voix de son Premier ministre Shinzo Abe : “Nous ne tolérerons pas le fait que la Corée du Nord continue avec ses lancements malgré les appels répétés à la retenue. Après le test nucléaire en janvier, ce missile constitue une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité. Nous allons faire le mieux que nous pouvons pour protéger la sécurité de nos peuples”.
Pour sa part, le régime nord-coréen martèle que son programme spatial a des objectifs scientifiques. Cette thèse est balayée du revers de la main par plusieurs pays, ceux du bloc occidental en particulier, qui pensent plutôt qu’il s’agit d’une couverture pour des essais balistiques. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue aujourd’hui, pour statuer sur le sujet.