Une timide réouverture, pour cause de traumatisme encore présent dans les esprits. Telle est l’ambiance de l’université de Garissa, après sa réouverture.
Au Kenya, l'université de Garissa a rouvert ses portes
Cela fait aujourd’hui 284 jours que l’université de Garissa a subi les foudres des Shebabs somaliens. Ce temple du savoir a vu 184 de ses pensionnaires tués par les islamistes en 2015 qui reprochent au gouvernement kényan sa participation à l’opération de la force Africaine en Somalie.
La réouverture s’est faite timidement, avec seulement une centaine d‘étudiants présents. Les autres préférant attendre encore.
La sécurité a été renforcée au sein du campus avec 25 policiers présents et un camp de police installé à l’intérieur (du campus). Avec contrôle biométrique à l’appui. Des contrôles d’identité se font à plusieurs points et il est désormais difficile pour tout individu non autorisé d’accéder aux lieux.
Avec l’attaque dite de Garissa, le Kenya a subi l’assaut le plus meurtrier de son histoire, payant cher sa décision de combattre le terrorisme notamment les Shebabs de Somalie.