RDC : "Mad Max", une voiture fabriquée localement de pièces récupérées

RDC   -  
Copyright © africanews
Cleared

Une voiture 100 % made in Congo. L'idée parait la folle, mais dans cet atelier de l'Institut Technique Industriel de Goma, dans l'Est de la RDC, on y croit. Ici, chaque élève connaît sa partition. Âgés de 15 à 20 ans, ils mettent les dernières touches à ce véhicule, après deux années de travail acharné.

"A chaque instant que nous avons un moteur à remettre en état, il s'agit d'un diesel, nous avons toujours une pompe d'injection qu'on doit vérifier son fonctionnement et se rassurer qu'il délivrait un début consistant en fonction des données des réglages" explique Crispin Muyalalo, enseignant à l'ITG.

Mad Max, c'est ainsi que les 12 apprentis ont baptisé le véhicule fabriqué à base de pièces récupérées, et dont la forme est inspirée du célèbre modèle du constructeur automobile britannique Land Rover. Pour arriver à ce résultat, ils ont dû faire face à de nombreuses difficultés matérielles et financières. Pas de quoi stopper les rêves de ces constructeurs en herbe, devenus source d'inspiration dans leurs communautés respectives.

"Lorsque nous avons sorti ce projet, nous avons constaté qu'il y avait de sentiments de joie dans des habitants de la ville et du coup tout le monde s'intéressait du projet , ils ont fait de la propagande sur les réseaux sociaux nous avons compris qu'ils avaient une intention, mais il nous faut du financement, ils peuvent avoir l'intention, mais comme il y pas encore du financement c'est rien , mais nous sommes sûr qu'avec le temps il y aura des investisseurs" souligne pour sa part Samuel Ntamwenge , élève congolais.

"Nous utilisons des éléments de récupération dorénavant déclassé donc il y a certains faits liés au budget qu'on ne serait pas en mesure de détailler, mais alors le projet nous a pris autour de 2500 dollars. On aimerait que par le bien de cette œuvre que le monde et la RDC sachent qu'il des talents en RDC est que des jeunes que nous encadrons sont en mesure de faire quelque chose de grand, parce qu'en partant des éléments de récupération, ils ont en mesure de matérialiser quelque chose de visible" renchérit Crispin Muyalalo, enseignant à l'ITG.

Ça y est, le moment est venu de prendre la route. Mad Max, qui répond aux normes internationales, fonctionne avec un moteur Diesel, tandis qu'un bidon installé à l'arrière fait office de réservoir.

Première phase de test réussie donc. Pour développer d'autres prototypes, les jeunes apprentis espèrent que le gouvernement congolais et d'autres investisseurs, les aideront à passer à l'étape supérieure.

À découvrir également

Voir sur Africanews
>