Togo
Les togolais doivent élire le 29 avril, les députés de leur assemblée nationale. C’est un scrutin à haut risque pour le pouvoir. Il doit sortir de cette consultation avec un quota à même de soutenir son projet de changement de constitution.
Pour Paul Amegakpo, analyste politique à Tamberma Institute for Governance, rien n'est gagné d'avance pour le clan du président Gnassingbé . "Donc ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui n'ont pas la garantie d'obtenir les 4eme, donc le quota requis, pour changer la constitution au niveau de l'assemblée nationale".
Le projet de nouvelle constitution confère au parlement togolais, le pouvoir de choisir le président de la République, qui est privé de toute prérogative, « sans débat » et « pour un mandat unique de six ans ».
Dans le même ordre d'idée, il créé un poste de '' président du conseil des ministres'', '' un super Premier ministre'' désigné par l'assemblée nationale, en charge des fonctions régaliennes. Si son mandat doit prévu pour durer 6 ans, le texte ne dit pas s'il est renouvelable. La fonction pourrait échoir à Faure Gnassingbé selon l'opposition. Elle craint donc la perpétuation de son règne.
La famille Gnassingbé est au pouvoir depuis 60 ans.
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