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Afrique du Sud : tollé après la libération du meurtrier de Chris Hani

Manifestation devant la prison de Kgosi Mampuru à Pretoria, le 30 novembre 2022, contre la libération de Janusz Walus   -  
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PHILL MAGAKOE/AFP or licensors

Afrique du Sud

Réactions mitigées en Afrique du Sud après la libération mercredi de Janusz Walus, immigré polonais d’extrême droite, auteur de l’assassinat, en 1993 de Chris Hani, héros de la lutte contre l’apartheid.

Janusz Walus avait été arrêté quelques minutes après l'assassinat. Dans sa voiture, la police avait découvert l'arme du crime et sur sa chemise, des traces de sang. Après une condamnation à mort, sa peine a été commuée en réclusion à perpétuité à l'avènement de la démocratie en 1994. Éligible à la liberté conditionnelle depuis une vingtaine d'années mais toutes ses demandes précédentes avaient été rejetées. Il est libre depuis mercredi.

"Ce n'est pas juste, il doit purger toute sa peine. Ce n'est pas légal, ce n'est pas juste. Il a abrégé la vie d’une personne et doit payer pour ce qu’il a fait. ", tempête Farai Muzeza, commerçant.

Mais Ziaad Rieffie, propriétaire d'un magasin de vêtements n’abonde pas dans le même sens.

" Pour moi, j'ai l'impression qu'il a purgé sa peine. Donc, je pense qu'il peut sortir. ..... "

Version contestée par l’étudiant Busisa Mtoto qui se dit déçu le gouvernement. Avant d’ajouter ‘, je me sens frustré. Parce que ce type n'a pas montré de remords, il n'a pas de remords pour ce qu'il a fait, je ressens la douleur de la famille de Chris Hani. "

L’assassin de Chris Hani purgera deux ans de travaux d'intérêt général, conformément au régime de libération conditionnelle dont il ne bénéficie. Pas suffisant pour calmer la colère de la veuve du militant anti-apartheid qui a qualifié de "diabolique", la décision de la justice sud-africaine.

Walus purgera sa libération conditionnelle en Afrique du Sud, a déclaré le gouvernement. On ne sait pas s'il sera autorisé à retourner en Pologne à la fin des deux années de liberté conditionnelle.

L'ANC au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné "les groupes suprématistes blancs et néonazis en Pologne" qui avaient célébré la décision de libération conditionnelle.

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