Somalie
Dans ce carrefour situé dans un quartier populaire de Mogadiscio, des attentats à la bombe ont fait près de 600 morts le 14 octobre 2017. Même si le lieu ne porte plus aucun signe de cette attaque, les survivants, eux, sont marqués à vie. Cinq ans après le drame, Hassan Abdullahi Ga’al tente tant bien que mal d’effacer ce moment difficile de sa mémoire.
"C'est un souvenir douloureux, car j'ai vu de mes propres yeux de nombreux cadavres éparpillés sur le sol, ils avaient l'habitude de travailler ici, à la jonction de Sobe, certains ont été effacés à jamais, d'autres n'ont été identifiés que par leurs restes et leurs os, ce jour-là a été choquant pour moi" explique-t-il.
Bile Adam Farah est lui aussi un survivant. Son visage est d’ailleurs marqué à jamais par cette terrible attaque. Pour lui, le souvenir est d’autant plus difficile à oublier qu’il travaille près du lieu du drame.
"L'attentat au gros camion m'a beaucoup affecté, mais maintenant, je remercie Dieu pour mon rétablissement, m'ayant permis de reprendre le travail après. Merci à Allah, merci à Allah. J'ai subi de grosses blessures à la joue et à la tête, mais maintenant, je suis rétabli, merci à Allah. J'ai recommencé à travailler" explique-t-il.
Cet attentat n’a pas été revendiqué, mais depuis 15 ans, la Somalie est en proie à des attaques de la part des shebab, un groupe lié à Al-Qaïda. Depuis son élection le 15 mai, le président somalien fait face à un regain d'activité de ces djihadistes, qu’il a promis d'éradiquer par une "guerre totale".
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