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Autorisation des OGM au kenya, la société civile s'insurge

Le Kenya autorise de nouveau les cultures OGM, la société civile s'insurge   -  
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Kenya

Au Kenya, des groupes de pression agricoles exhortent le gouvernement kenyan à revenir sur sa décision, de lever une interdiction vieille de dix ans sur les cultures génétiquement modifiées. A l'heure où le pays lutte contre une sécheresse dévastatrice.

Le président kenyan William Ruto mise sur les cultures OGM importées et cultivées localement tel que le maïs ou encore le coton pour favoriser la sécurité alimentaire.

Pour Ann Maina , coordinatrice nationale de l'Association kenyane pour la biodiversité et la biosécurité, la situation est préocupante:

"Nous sommes très déçus par la décision gouvernementale de lever l'interdiction de la culture et de l'importation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) au Kenya, mise en place il y a 10 ans. cette 'interdiction est une décision gouvernementale du 8 novembre 2012 faisant suite à des inquiétudes sur la sécurité des aliments OGM, donc depuis 10 ans, il n'y a pas eu besoin d'importer ou d'autoriser la culture ouverte d'aliments génétiquement modifiés. "

Des militants Kenyans réunis pour défendre les droits des consommateurs et la biodiversité, s'insurgent, affirmant que le public n'a pas été consulté sur cette question pourtant essentielle à l'économie et la sécurité du Kenya.

Emmanuel Atamba, de Route To Food propose des solutions :

" Nous demandons que l'interdiction (des OGM) soit immédiatement rétablie, et qu'un processus public participatif soit institué pour examiner les solutions durables et à long terme remédier aux problèmes qui affectent la sécurité alimentaire et la productivité agricole dans le pays. Ces solutions comprendront la mise en place de mesures de protection pour préserver les millions de producteurs et de consommateurs qui n'adoptent pas la technologie. "

Dans une déclaration commune, les groupes, Consumer Grassroots Association, Route to Food, Greenpeace Afrique et le Réseau africain pour la biodiversité, ont déclaré que cette décision abrupte "restreint essentiellement la liberté des Kényans de choisir ce qu'ils veulent manger".

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