Algérie
Signature d’un partenariat renouvelé entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune sur fond d’embrassades. A Alger, samedi, la France et l’Algérie ont posé les bases de la relance de leur coopération après la brouille diplomatique autour de la mémoire de la guerre d'Algérie. Même si la matérialisation de l’engagement n’est pas sans appréhension.
Mais au terme de la visite d’Emmanuel Macron dans son pays, le chef de l’Etat algérien a plutôt brandi la carte d’un nouveau départ.
"Je pense que c'est un succès, c'est une visite très réussie qui a remis beaucoup de choses à leur place et qui a permis un rapprochement qui n'aurait pas été possible sans la personnalité du président Macron."
Si le linge sale a certainement été lavé en famille, des écueils subsistent. Un lourd passif colonial toujours pas épuré, une insécurité croissante dans la région, régime de visas et l'ombre de la Russie, proche alliée de l’Algérie, entre autres.
Mais Paris salue un ‘’ premier pas’’. "La visite a permis de mettre de l'huile dans les rouages. Ça a permis de consolider, voire de recréer, des liens entre nous", résume Karim Amellal, délégué interministériel à la Méditerranée.
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