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Botswana : l'intelligence artificielle pour protéger les éléphants

Des éléphants traversent la route bondée de camions qui attendent de traverser la rivière sur le pont de Kazungula, au Botswana, le 10 mai 2021.   -  
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MONIRUL BHUIYAN/AFP or licensors

Botswana

L'intelligence artificielle pour étudier les schémas de migration des éléphants au Botswana.

La zone de conservation transfrontalière de Kavango-Zambezi lance un exercice de plus de 3 millions de dollars qui utilise la technologie de l'intelligence artificielle pour fournir des données permettant de déterminer le nombre d'éléphants, les corridors animaux et les établissements humains autour des zones de conservation dans ses États membres.

La zone de conservation transfrontalière de Kavango-Zambezi est la plus grande, avec 520 000 kilomètres carrés, et compte environ 250 000 éléphants, malgré les fluctuations entre les frontières poreuses de chaque État voisin. 

Les plus de deux millions de personnes qui vivent aux côtés des animaux ont constaté une augmentation des conflits entre l'homme et la faune, attribuée à l'augmentation du nombre d'éléphants, au changement climatique et au développement humain.

Un atelier de formation d'experts d'une semaine visant à former et à sélectionner les observateurs qui participeront à la toute première enquête aérienne coordonnée sur les éléphants dans la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambezi (KAZA) a débuté dans la ville de Kasane, au Botswana.

"L'étude qui sera la première grande enquête paysagère jamais entreprise dans cette partie du monde. va fournir, tout d'abord, une estimation plus fiable du nombre d'éléphants que nous avons, mais aussi, et surtout, leur localisation ; Ce schéma de distribution nous permettra de voir où ils se trouvent par rapport aux schémas d'implantation humaine et où il pourrait y avoir des possibilités de créer des corridors pour permettre aux éléphants de se déplacer et ainsi essayer d'atténuer autant que possible les conflits avec les gens" déclare le Dr Russell Taylor, conseiller en conservation du WWF.

"Nous espérons pouvoir utiliser les nouvelles technologies pour remplacer l'œil humain et obtenir les même données, cela nous permettra d'être plus cohérents et de réduire le temps de formation nécessaire a à la réalisations des enquêtes. Nous profitons donc du fait que certaines de ces caméras ont une résolution suffisamment élevée pour nous permettre de voir non seulement les éléphants mais aussi des animaux de la taille d'un phacochère" indique le l'écologiste Howard Frederick.

"Donc nous pouvons utiliser les images pour compter de la même manière que nous le faisions avant mais maintenant ci nous pourrons revoir les photos à plus grande échelle et peut-être recueillir encore plus de données" ajoute-t-il.

Des experts des cinq États membres de la KAZA (Zambie, Angola, Botswana, Namibie et Zimbabwe) planifient les meilleures stratégies et techniques de mise en œuvre de l'étude aérienne.

La directrice de Wild Sense, Science et Technologie, Elsa Bussiere, a souligné lors d'un point presse que la formation était un élément important du projet pour obtenir les meilleurs résultats.

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