Eswatini
Le vice Premier ministre Themba Masuku a déclaré que l'Eswatini doit adopter de nouvelles réformes, afin d'adapter "certains cadres juridiques et la constitution" "à la réalité d'aujourd'hui". Cette déclaration survient alors que des manifestations pro-démocraties secouent la dernière monarchie absolue d'Afrique depuis le mois de juin.
"Je défierais ceux qui disent qu'il n'y a pas de démocratie. Je soutiendrais ceux qui demandent des réformes. Mais il faudrait que nous obtenions les points sur lesquels la réforme doit se concentrer", a déclaré le vice Premier ministre Themba Masuku.
Les manifestations ont éclaté en mai après la découverte du corps d'un étudiant en droit dans la nature. Les autres étudiants accusent la police d'être à l'origine du meurtre et demandent la tenue d'élections.
"Je suis d'accord pour dire qu'il y a eu des troubles. Les gens parlent d'agitation politique, d'autres parlent d'agitation sociale. Quoi qu'il en soit, il y a eu des troubles dans le pays", continue Themba Masuku.
"Nous devons procéder à un certain changement parce que nous sommes dans les années 2000, pas dans les années 1990, ou 1910".
En octobre, de nouvelles manifestations ont éclaté et ont été réprimées violemment par les forces de l'ordre jusqu'à l'intervention de médiateurs africains. Depuis le débuts des manifestations en juin, au moins 37 personnes ont été tuées.
02:40
Afrique du Sud : un paysage électoral complexe, l'ANC menacé
01:19
Haïti : à quoi s'attendre du Conseil présidentiel de transition ?
01:07
Le Mali durcit le contrôle sur les médias et la politique
01:57
Soudan du Sud : accord sur un code électoral
Aller à la video
Des électeurs de plus en plus séduits par "un leader non démocratique"
00:51
Mali : la junte au pouvoir suspend les activités des partis politiques