Soudan
L’armée soudanaise a remis son rapport sur la mort de deux manifestants le 11 mai dernier. En début de semaine, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblés devant le quartier général de l’armée pour marquer la dispersion violente d’un sit-in en 2019.
Le mardi 11 mai, cette commémoration qui réclamait justice pour les victimes des violences commises à l'encontre de manifestants en 2019 a été dispersée par les forces de sécurité, faisant deux morts et des dizaines de blessés.
Le rapport de l’armée comprend l’ordre de lever l’immunité de soldats incriminés. Selon un communiqué, ceci permettrait au procureur d’engager des procédures légales et de parvenir à des résultats définitifs.
Cette récente bavure fait écho aux soulèvement contre l’ancien président Omar el-Béchir. Après son éviction en avril 2019, une répression de plusieurs jours avait fait au moins 128 morts en juin de la même année, pour disperser des camps de manifestants. Les généraux de l'époque avaient nié avoir ordonné cette dispersion sanglante avant d’instituer une enquête sur les événements.
L'administration de transition à majorité civile, en place depuis août 2019, avait également promis de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Fin 2019, une commission a lancé une enquête indépendante, mais deux ans plus tard celle-ci n'a toujours pas abouti.
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