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A Bangui, la Minusca tente de rassurer les populations locales

Des soldats de la Minusca.   -  
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FLORENT VERGNES/AFP or licensors

République Centrafricaine

La mission de l'ONU dans le pays s'est rendu sur le site des attaques des rebelles, au lendemain du déchainement de violence.

C'est un déploiement pour dissuader d'éventuelles prochaines attaques contre Bangui. Hier le chef de la force de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique s'est rendu aux points de contrôle à l'entrée de Bangui au PK12, PK13 ainsi que dans la commune de Bégoua.

Deux jours plus tôt, des membres de la **coalition rebelle CPC (****Coalition des Patriotes pour la Centrafrique)**ont attaqué le nord et l'ouest de la capitale. Les forces internationales et l'armée centrafricaine ont pu repousser les rebelles et y ont établi des points de contrôles. Aujourd'hui, le calme est revenu dans les rues de Bangui.

"Je vois que la population a repris ses activités ici. C’est grâce aux opérations menées le 13 janvier 2021, à la suite des tentatives d’intrusion de groupes rebelles à l’intérieur de Bangui", affirme le Général Daniel Sidiki Traore, à la tête de la Minusca.

Des dizaines de milliers de déplacés

Le rebelles de la Coalition des Patriotes pour la Centrafrique ne s'étaient jamais approché aussi près de la capitale depuis le début de leur offensive. Il y a un mois, l'alliance de six des groupes rebelles les plus puissants du pays avait réclamé la suspension des élections et avait commencé leur marche en direction de la capitale. Face à la menace, la Minusca s'affaire à rassurer les populations locales.

Pour les forces internationales, il faut désormais s'assurer de limiter le nombre de populations déplacées par les violences. A ce jour, ce sont **60 000 personnes qui ont fui depuis décembre. **Pour la seule journée du 13 janvier, ce sont 10 000 personnes qui ont traversé le fleuve Oubangui pour trouver refuge en République démocratique du Congo, a précisé un porte-parole du HCR, Boris Cheshirkov, lors d'un point de presse. C'est chez ce voisin pourtant lui même secoué par les violences dans l'Est du pays, que 50 000 centrafricains sont allé se réfugier.

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